Si la citation est incertaine, le fond résume bien la pensée du Bienheureux. Et c’est d’ailleurs là le principal ressort de la souffrance universelle telle qu’il la révèle, qui constitue justement « le deuxième sceau » : les vivants aspirent tous à conserver ce qui les fait jouir ; or, cet objet du désir est voué à disparaître tout comme celui qui le recherche, ce « moi » si chéri…D’où l’omniprésence de la frustration tant que la conscience reste prise dans l’interminable jeu de miroir d’un sujet et d’un objet également évanescents et que n’est pas reconnue l’absence fondamentale d’une essence individuelle réellement stable, d’un « soi » permanent et définitif.
(D'après une vision boudhiste)
Tout ce qui apparaît dans le monde est soumis au changement perpétuel ; les choses sont éphémères, mouvantes et insaisissables…
J’ai toujours été consciente de ça je crois…
J’ai par contre connu des gens qui avaient toujours eu peur des changements…
Un de mes meilleurs zamis m’a une fois révélé que rien ne lui faisait plus peur que les choses qui peuvent changer à tout moment…
Il avait peur que notre complicité s’estompe un jour (chose qui s’est malheureusement passée) (et ce pour pleins pleins de raisons)…
Voici un petit extrait d’un mail de lui qui date déjà d’une autre vie :
«
Tout le monde a des phobies! La mienne c le changement. L'illustration parfaite de ma phobie est une chanson de Patrick Bruel. A chaque fois que j'entend "La Place des Grands Hommes", je me met à pleurer comme un gosse, pas parce que ça m'émeut, mais parce que j'ai vraiment peur de ça; perdre ses amis de vue, que ces amis changent sans que tu sois là, que tes ex-copines se marient, que tout le monde semble ne pas avoir besoin de toi pour tourner... Je sais que c'est un peu égocentrique comme phobie, mais je l'avoue, l'égocentricité fait partie intégrante de mon caractère. J'ai besoin d'être toujours là, et de me sentir utile à tout le monde. C'est peut-être la vraie cause de "l'orage" nous l'avons appelé. Lorsque j'ai regardé le rêve de Dawson j'ai eu peur de me retrouver dans la même situation que lui avec toi, et je me suis peut-être dit que c t la seule façon de te garder pour toujours près de moi, car quelques soient les serments qu'on fait entre amis de ne jamais laisser le temps nous séparer, la fatalité finit toujours par les briser. Peut-être que j'ai pensé qu'il fallait pas que je te laisse rencontrer "un avocat beau gosse spécialiste de l'environnement" pour que je ne devienne pas "un vieil ami"...mais bon ce n'est qu'une tentative plus ou moins sensée de m'expliquer ce qui a bien pu m'arriver. Mais de toute manière, cette idée là m'effraie réellement: "Devenir un vieil ami".
»
On ne peut contrôler le temps, la vie…
Je l’ai toujours dit, tout est éphémère, tout peut basculer à n’importe quel moment…
rien n'est éternel c'est sûr, le durable existe bien néanmoins!
changement = inconnu, nouvel état, nouvelle donne...
on peut appréhender le changement ou l'apprécier et atteindre même l'excitation de savoir ce qu'il y a derrière.
la peur traduirait une idée déjà sur ce qui viens après le chngement qui déplaît ou alors une envie de ne pas perdre quelque chose du présent ou du passé et si on a la certitude qu'on va perdre ce quelque c'est que c'est déjà perdu